đ„Ÿ\\ Circuit 7 : des Landes du bois ChupĂ© //đïž
11 km - 2h45 - Facile - Piéton, vélo - Départ au village du Pont des îles
Par de beaux chemins empierrés, vous irez à la rencontre de l'Aron, cette petite rivière qui prend sa source dans la forêt de Teillay. Champs et prairies se parent de diverses couleurs pour que les panoramas, sur la Vallée de l'Aron et sur la Dominelais, varient selon les saisons.
À découvrir sur le parcours
Les landes du XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, les deux tiers du territoire de Fougeray étaient couverts de landes, essentiellement de bruyères et d’ajoncs. Ces terres, peu fertiles, étaient coupées pour servir d’engrais ou de pacage pour le bétail.
Les landes étaient des «Â communs », c’est à dire des terrain qui appartenaient à la collectivité et non à la seigneurie. Au milieu du XIXe siècle, les terrains furent peu à peu vendus pour être défrichés et devenir des parcelles agricoles.
Paysages de bocage
Au XIXe siècle, les landes sont découpées en parcelles de terres, tracées au cordeau. des talus délimitent les parcelles soit par des haies, des chênes d’émonde et, note plus locale, par des palis. Ces derniers sont des plaques de schiste dressées et reliées par des liens ou des bandes de bois.
La motte Cherhal
A Cherhal, existait une motte féodale, bâtie au Xe et XIe siècle. Ce château en bois, hissé au sommet d’un monticule de terre, était entouré d’un fossé et d’une palissade. L’ancêtre des châteaux forts en pierre avait déjà la même fonction : protéger et servir de lieu de refuge pour les habitants. A la fin du XIXe siècle, cette motte féodale était encore bien conservée et entourée de son fossé.
Un peu d’histoire…
Avant 1880, date de la création des communes de Sainte-Anne-sur-Vilaine et de la Dominelais, Fougeray était la seule paroisse. Elle était l’une des plus importantes, en superficie, de la région et comportait deux sections situées aux extrémités : à l’ouest, le Pays du Bas (futur Sainte-Anne-sur-Vilaine), et à l’est, le pays du Haut (future La Dominelais).
Au XIXe siècle, les habitants des deux pays souhaitent que leurs sections soient érigées en paroisse. L’éloignement des bourgs, l’absence de prêtre et la croissance démographique sont les arguments avancés pour demander la création d’une paroisse. Après de nombreux refus, Saint-Anne-sur-Vilaine, devient finalement paroisse en 1820 et la Dominelais en 1840.
Quelques années plus tard, ces nouvelles paroisses cherchent aussi à être reconnues comme des territoires administratifs. Après de nombreux rejets, Fougeray est divisé en 3 communes : Grand-Fougeray, La Dominelais et Sainte-Anne-sur-Vilaine.